Mes qualités et défauts

Classique des entretiens d’embauche, les qualités et défauts d’un individu sont importants à connaître pour un employeur, il en va de la crédibilité de l’employé et de la bonne ambiance de l’équipe. S’il est facile pour certains de déceler une qualité ou un défaut chez une personne, je trouve cet exercice très difficile lorsqu’il faut définir ses propres qualités et défauts. Cet article vous permettra de découvrir quels sont les miens en commençant par les qualités avant de finir par les défauts. Oui, personne n’est parfait, mais c’est ce qui nous rend unique !

Mes qualités

Je pense être quelqu’un de sincère dans la vie de tous les jours. Je considère que c’est une qualité, car je suis fier d’avoir le courage de dire les choses lorsqu’elles me plaisent ou me déplaisent. Il est seulement important de trouver les bonnes tournures de phrases, et de faire en sorte de ne pas heurter la sensibilité des gens. Professionnellement, le fait d’être sincère m’a aidé lorsque j’ai dû discuter d’un projet de formulaire pour les usagers du service public à Toulouse. J’étais en charge de travailler sur ce formulaire et les directives que j’avais ne me semblaient pas bonnes au fur et à mesure de l’avancement du projet. J’ai donc demandé à en discuter et lorsque j’ai donné ma vision des choses, mes supérieurs ont pris en compte ce que j’avais à dire et j’ai pu obtenir plus de libertés dans la création de ce formulaire.

L’ouverture d’esprit est tout aussi importante que la sincérité, et même complémentaire. Je me qualifie d’ouvert d’esprit, car j’essaye en permanence de voir les choses d’une autre façon. Et en général, cela me permet de découvrir une autre forme de pensée. Par la suite, j’intègre (ou non) cette forme de pensée, et m’en sers dans le futur pour agrémenter mes conversations de nouveaux points de vue. Mes amis me disent souvent que c’est même ma principale qualité, et j’en suis très fier, car lorsque enfant, je regardais les personnes qui n’étaient pas ouvertes d’esprit, je voyais que quelque chose clochait chez elles, qu’elles se limitaient à leurs certitudes et que cela les empêchaient d’avancer, ne serait-ce que pour essayer de nouvelles expériences, ou mieux, comprendre comment fonctionne notre monde.

Je remarque que je suis instinctif dans ma façon d’apprendre les choses dans la vie de tous les jours. Lorsque j’apprends, j’ai tendance à me lancer à fond dans ce que je fais. Je considère que c’est une qualité car, avec le temps, je m’aperçois que cela me permet d’apprendre plus rapidement que les autres. Le dernier exemple que j’ai en tête remonte au jour où mes collègues et moi avons fait un stage pour apprendre à maîtriser le logiciel Nielsen, lorsque je travaillais pour le groupe Mars à Orléans. J’ai très rapidement su maîtriser Nielsen alors que mes collègues se posaient encore des questions sur certaines pratiques à adopter, ou d’autres à ne pas faire.

C’est le revers de la médaille lorsqu’on est instinctif. Parfois, cet instinct peut ne pas nous faire prendre le bon chemin, et c’est là que l’on tombe dans l’impulsivité. Être convaincu du bien-fondé d’une entreprise n’est pas toujours synonyme de réussite, et toute la bonne volonté du monde ne saurait rattraper cette erreur. Il m’est déjà arrivé d’être impulsif dans mon travail, mais cela ne m’a jamais porté préjudice, j’ai seulement perdu du temps. Par exemple, lorsque je fais ce que l’on me demande sans concertation avec le responsable pour savoir si le travail est exécuté correctement. En revanche, cela prouve que je suis capable de travailler vite, car même si certaines fois cela s’est retourné contre moi, j’ai souvent aussi eu droit à des remerciements pour la rapidité du service et son bien-fondé.

Le fait d’être soucieux s’explique par le fait que j’ai peur de décevoir les autres, ce qui nous amènera par la suite au 3e défaut que je me donne. Je suis soucieux, car j’imagine trop souvent les choses selon trop de prismes différents, et là où c’est une force lorsqu’il s’agit de découvrir quelque chose, cela devient un poids lorsque je dois prendre des décisions seul. En revanche, c’est très bénéfique, car je pense avoir, grâce à cela, un très bon esprit d’équipe et j’ai pour habitude d’inclure les autres lorsque je dois prendre une décision afin de trouver des compromis et faire en sorte que tout le monde soit satisfait.

J’ai l’impression que de plus en plus de personnes sont touchées par ce symptôme. Je n’irais pas jusqu’à parler d’imposture, mais le simple fait de penser ne pas être à la hauteur est un vrai handicap selon moi. J’ai du mal à me persuader que je suis capable d’occuper un poste de manière autonome alors que je sais que j’ai simplement besoin de temps pour maîtriser mon environnement. Cette peur se traduit aussi par une difficulté à prendre des décisions comme je le disais précédemment, c’est pour cela que j’estime que les deux sont liés. Par contre, le bon côté est que cela me pousse à me dépasser pour me sentir à la hauteur de la tache qui m’incombe, et cela fait de moi quelqu’un sur lequel on peut compter en cas de pépin.

Voilà pour mes qualités et défauts. Le fait d’en avoir fait de moi un être humain, et je compte bien sur ma carrière professionnelle pour gommer mes défauts et exacerber mes qualités. Il est néanmoins important de reste humble dans les honneurs et courageux dans l’adversité, et d’accepter les critiques lorsqu’elles sont constructives. En cela, je suis heureux d’être ouvert d’esprit. Devenir quelqu’un prend du temps, et il est important de ne pas sauter les étapes et de faire en sorte d’apprendre chaque jour qui passe une leçon sur les choses à faire ou ne pas faire.