Vecteur de valeurs universelles, catalyseur de talents ou exutoire de jeunes parents surmenés, le sport a mille et une raison d’être pratiqué, et mille et une raison d’être aimé. Les émotions qu’il fait vivre et les progrès technologiques qu’il engendre sont des raisons parmi d’autres qui m’ont poussé à m’y intéresser, mais aussi à le pratiquer. Le football bien sûr, mais aussi le tennis, la natation, la gymnastique, le judo et bien d’autres sont des sports que j’ai pratiqué pendant des années. Collectifs ou individuels, pratiquant ou simple spectateur, j’ai développé une grande connaissance de ce monde où les enjeux économiques et politiques peuvent parfois prendre une place démesurée.
Un Classique parmi les classiques
Le sport est souvent cité dans les passions lorsqu’arrive cette question lors d’un entretien d’embauche. Ce sont comme expliqué dans l’introduction, la passion et les émotions qu’il provoque qui m’ont fait aimé le sport. L’adrénaline d’un but, d’un essai, ou d’un point au dernier instant d’un match, la tension lors d’une séance de pénaltys, une victoire pour une spatule ou un aileron d’avance sur l’adversaire, mais aussi le marasme au lendemain d’une défaite ou d’une erreur de stratégie ayant couté la victoire, voilà les émotions que le sport me procure.
Mais le sport est aussi vecteur de valeurs, le dépassement de soi lorsqu’il faut pousser pour soulever des poids ou tendre ses bras plus loin pour aller chercher la victoire dans un bassin au milieu d’un brouhaha d’encouragements atténués par l’eau qui rentre et sort des oreilles. Mais c’est aussi parce que le sport permet de formidables progrès en toute sorte que le sport est beau à mes yeux. Saviez-vous que la ceinture de sécurité est née d’une course automobile ? Pareil pour les feux anti-brouillard. Seriez-vous encore capable de descendre une piste de ski sur des bouts de bois ? De courir un marathon avec de simples sandales ? C’est grâce à toutes ces inventions nées de l’esprit des compétiteurs d’avant que notre monde est plus simple et sécurisé tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Le sport et moi, une longue histoire d’amour
Pour moi, le sport à commencé a l’âge de 5 ans, lorsque je me suis inscrit au club de foot de l’AS Craponne, une ville de la banlieue lyonnaise où j’ai grandi jusqu’en 2004. Par la suite et au gré de différents clubs, j’ai continué ce sport, non sans discontinuité, pour arriver aujourd’hui à 13 ans de pratique cumulés. Mon club de cœur est l’Olympique Lyonnais, même si à l’heure où j’écris ces lignes, le club est englué en milieu de tableau de Ligue 1. S’il a été racheté récemment, aucun redressement sportif n’est encore à l’ordre du jour et mon amour pour ce club, bien que toujours présent, s’est assagi et je suis aujourd’hui plus spectateur que supporter du club de mon enfance.
Dans ma jeunesse, outre le football, j’ai aussi fait du judo, du tennis, de la natation, du badminton ou encore du handball. Mais aucun de tous ces sports plus de 3 ans, pour cause de déménagement, de manque de temps ou tout simplement d’envie. Il n’empêche que chacun de ces sports m’a apporté quelque chose, qui a contribué à faire de moi l’homme que je suis. Il est en revanche un sport que je pratique aujourd’hui, sous réserve d’envie et d’opportunité, qui se nomme la musculation. Inscris pour la première fois en 2017, j’ai pratiqué durant 4 années et demie mises bout à bout ce sport qui me plaît toujours autant, car il me permet de prendre confiance en moi, tout en structurant mon corps et mon esprit. Néanmoins, si j’ai beaucoup pratiqué et pratique encore aujourd’hui le sport, je ne reste pas moins adepte des siestes devant la télé lors de Roland-Garros en été ou fiévreux supporter du TFC lorsque je me rends au Stadium.
Un observateur assidu et analyste objectif
J’aime le sport, j’en ai beaucoup fait durant mon adolescence, mais j’ai aussi souvent été et suis encore observateur dans des sports que je ne peux pas pratiquer ou dans des sports qui m’intéressent tout simplement. Ainsi, la formule 1, le biathlon, et bien sûr, le football sont des sports que je continue d’observer avec attention. Pour les deux premiers, c’est avant-tout car je ne peux pas les pratiquer, mais j’adore vibrer devant les exploits des Quentin Fillon-Maillet, Julia Simon et autre Emilien Jacquelin au biathlon ou râler devant les déboires stratégiques de Ferrari et sauter de joie devant les exploits d’Alpine. J’ai développé une connaissance tout relative de ces sports que ce soit en termes de stratégie de course, d’équipement ou de techniques propres à chacun d’entre eux.
Pour le football, comme je l’expliquai plus haut, c’est un lien d’amour haine qui me lie à mon club de cœur, l’Olympique Lyonnais. Ce club m’a fait connaître toutes les joies, mais aussi toutes les peines du monde, d’un sacre en Ligue 1 à une élimination pitoyable en Coupe de France contre Epinal. Je suis aussi les grands clubs d’Europe et aime discuter des sujets géopolitiques liés au sport, comme les conséquences d’une victoire en coupe d’Afrique dans un pays comme la Côte d’Ivoire, ou les choix des dirigeants au sommet des plus grandes instances sportives. J’aime aussi discuter des connivences entre la politique et le sport, comme lors de la prolongation de Mbappé au PSG à la suite d’un appel du président de la République ou l’attribution d’une coupe du monde de football à un pays.
Conclusion
Le sport est une passion comme je n’en ai jamais eu. Que ce soit en tant que spectateur ou qu’acteur, le sport a marqué ma vie à jamais. Collectif ou individuel, le sport a été, est et sera toujours un guide pour moi, pour ce qu’il représente ou ce qu’il m’apporte en tant qu’Homme. Mais avec l’âge, j’acquiers une autre vision de ce qu’est le sport, des problèmes sociaux et politiques qu’il peut engendrer ou résoudre et je tends à trouver cet aspect plus intéressant que le sport en lui-même, d’où ma passion pour la géopolitique.